Depuis plusieurs mois, notre démocratie est plus que jamais interrogée.
Notre processus parlementaire est bouleversé, chacun devant se réinventer et travailler différemment pour maintenir notre pays à flot, notamment par l’adoption d’un budget.
La nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre, quoi que l’avenir réserve à son gouvernement, n’aura évidemment pas, à elle seule, le pouvoir de fermer de sitôt la crise de confiance envers la politique traversée par les Français.
C’est pourquoi je souhaite la réussite du Premier ministre. Nous avons la responsabilité de donner au pays la stabilité dont il a tant besoin. C’est une nécessité pour relever les défis qui se posent à nous, un devoir vis-à-vis de tous les Français. Je sais que Sébastien Lecornu, élu local et homme de dialogue, a les qualités pour cela.
Parce que sa réussite sera celle de la France et non celle des intérêts personnels et partisans, parce que nous sommes à un moment décisif dans l’histoire de notre pays, les raisonnables, les constructifs et les responsables, doivent s’engager sur l’essentiel, l’urgent, avec lui et avec tous ceux qui s’accordent à se rassembler, face à ceux qui souhaitent le chaos.
Si le budget n'était pas adopté, nous entrerions dans une crise politique et sociale majeure. Il faut donc que les responsables politiques acceptent de se parler et se mettent d’accord sur une plateforme d’action commune : c'est ce que les Français demandent et c’est l’intérêt supérieur du pays. C’est ainsi que nous regagnerons la confiance de nos concitoyens et qu’eux-mêmes reprendront espoir.